
BOUGER, C’EST GAGNER
Attention : la toute dernière étude européenne nous livre des chiffres confirmant l'importance de bouger ! L'étude porte sur 27 528 personnes de plus de cinquante ans déjà douloureuses, et voici quelques chiffres : la sédentarité multiplie par 4,35 la probabilité de souffrir de douleurs sévères, soit environ +335 % de risque en plus ! Les autres habitudes de vie arrivent loin derrière : sommeil perturbé +83 %, alimentation "pauvre "+78 %, tabac +21 %.
QU’EST‑CE QUI SE PASSERAIT DANS VOTRE CORPS SI VOUS NE BOUGEZ PAS ?
– Les muscles fondent et stabilisent moins bien les articulations.
– Les articulations deviennent raides, s’inflamment plus facilement.
– Le cerveau, privé de mouvement, amplifie les signaux douloureux.
COMBIEN DE TEMPS ET COMMENT FAUT‑IL BOUGER ? LES CHIFFRES SIMPLES À RETENIR
Organisation mondiale de la Santé : 150 à 300 minutes d’activité d’intensité modérée par semaine, soit trente minutes de marche rapide cinq jours sur sept, ou 75 à 150 minutes d’activité soutenue si vous préférez courir, nager ou pédaler fort. Ajoutez deux séances de renforcement musculaire hebdomadaires pour solidifier le tout.
POURQUOI MEME UN PEU SUFFIT
Chaque heure hebdomadaire de plus d’activité est associée à une réduction de 2 à 5 % du risque de douleurs ou d’incapacité. L’impact est encore meilleur dans un environnement vert : accéder à des parcs ou espaces naturels peut renforcer ces bénéfices .
PAS LE TEMPS ? VOICI LE PLAN POUR DEBUTER
– Débutez par 5 minutes dès le matin (montées d’escaliers, marche rapide jusqu’au bureau).
– Glissez 10 minutes à la pause de midi (tour du pâté de maisons ou étirements dynamiques).
– Terminez par 15 minutes en fin de journée (balade rythmée, séance d’élastiques).
Bilan : 30 minutes atteintes sans bouleverser l’agenda.
LE PLUS : ÉPICEZ VOTRE ENVIE DE BOUGER
Changez de décor : parc, front de mer, piste cyclable. La variété maintient la motivation et réduit la perception d’effort. Invitez un collègue ou un proche : l’effet “buddy” double les chances de tenir le programme.
ET LA CHIRO DANS TOUT ÇA ?
Au cabinet Opale Chiropratique, notre rôle est d’ouvrir la porte au mouvement :
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Restaurer la mobilité (rachis, bassin, genoux, chevilles) par un travail manuel ciblé.
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Concevoir un plan de reprise d’activité progressif et sécurisé : renforcement, proprioception, suivi mensuel.
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Ajuster le programme selon vos progrès pour que chaque pas compte et que la douleur recule.
À RETENIR
Plus on reste immobile, plus la douleur gagne du terrain. Inversement, chaque minute active est un dépôt sur votre compte “anti‑douleur”. Commencez petit, bougez souvent, laissez‑vous guider : votre corps vous dira merci.
Source : https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S2468781225000189