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Arthrose et nutrition

L’arthrose est une pathologie articulaire chronique fréquente, caractérisée par une dégradation progressive du cartilage. Si les traitements classiques ciblent la douleur et la mobilité, de plus en plus d’études s’intéressent au rôle de l’alimentation dans la modulation des symptômes. Que dit la science ?

1. Alimentation et douleur : peut-on établir un lien ?
 

Oui. Plusieurs revues systématiques et intégratives récentes ont mis en évidence un lien entre certaines habitudes alimentaires et l’intensité des douleurs musculosquelettiques, notamment dans l’arthrose. Les régimes riches en aliments ultra-transformés, en sucres rapides, en graisses saturées et pauvres en fibres favorisent un terrain inflammatoire propice à l’aggravation des symptômes. À l’inverse, une alimentation de type anti-inflammatoire (méditerranéenne, végétale ou riche en oméga-3) est associée à une réduction significative de la douleur, de la raideur articulaire et de certains marqueurs biologiques de l’inflammation (IL-6, TNF-α).
 

2. Quelles sont les molécules à favoriser ?
 

La littérature scientifique met en avant plusieurs nutriments et composés bioactifs bénéfiques dans le cadre de l’arthrose :

  • Acides gras oméga-3 (EPA, DHA) : effets anti-inflammatoires reconnus.

  • Polyphénols : antioxydants puissants capables de moduler la réponse inflammatoire.

  • Vitamine D : rôle clé dans la santé osseuse et musculaire, surtout chez les personnes âgées.

  • Calcium : important pour la densité osseuse, notamment en prévention des fractures.

  • Fibres : indirectement anti-inflammatoires via leur impact sur le microbiote.

  • Vitamines C et E : antioxydantes, elles participent à la protection du cartilage.


3. Dans quels aliments trouve-t-on ces molécules ?

Voici les principales sources alimentaires à recommander dans une approche nutritionnelle de l’arthrose :

  • Oméga-3 : poissons gras (maquereau, sardine, saumon), graines de lin, noix, huile de colza.

  • Polyphénols : fruits rouges, thé vert, curcuma, huile d’olive vierge extra, cacao pur, oignons, pommes.

  • Vitamine D : poissons gras, œufs, produits laitiers enrichis, exposition solaire contrôlée.

  • Calcium : légumes verts (brocoli, chou kale), produits laitiers, amandes, eaux minérales calciques.

  • Fibres : légumes, fruits, légumineuses, céréales complètes.

  • Vitamine C : agrumes, kiwi, poivron, persil.

  • Vitamine E : huiles végétales (tournesol, germe de blé), amandes, noisettes.


Conclusion :
 

Adopter une alimentation anti-inflammatoire, riche en nutriments protecteurs, s’avère être un levier complémentaire dans la gestion des symptômes de l’arthrose. Sans remplacer les traitements médicaux, elle permettrait de réduire l’intensité de la douleur et de préserver le capital articulaire à long terme.

Sources :

  1. Ma, Y., et al. (2023). Anti-inflammatory diets reduce musculoskeletal pain: An integrative review. Frontiers in Nutrition. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC11174536/

  2. Veronese, N., et al. (2020). Dietary fiber and health outcomes: An umbrella review of systematic reviews and meta-analyses. The American Journal of Clinical Nutrition. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7141322/

  3. Li, Y., et al. (2023). Diet and osteoarthritis: a narrative review. Nutrients. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC10347206/

  4. Nelson, A.E., et al. (2020). Effects of diet on pain symptoms in patients with osteoarthritis. Pain Management. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7601187/

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